De la crise au temps des cerises

La crise sanitaire mondiale provoque une effervescence des consciences, brisant la gangue de nos habitudes sociales. Ces habitudes, forgées dans le rythme quotidien du travail et de la vie domestique qui d’ordinaire nous portent au sentiment diffus que rien ne change et ne changera, protégeant les dominants, se désagrègent de toutes parts. Cela me rappelle des moments de grèves générales, propices à la manifestation de grandes audaces de pensée chez des gens d’ordinaire peu expansifs, « ringardisant » certains professionnels de la contestation trop enfermés dans leur propre routine.

Cependant, à la différence d’une grève générale, il n’y a pas de lieu pour quotidiennement échanger et partager ces audaces de pensée, ni l’occasion de participer d’une action commune pour nourrir et enrichir nos réflexions.

Ces échanges quotidiens se poursuivent toutefois parmi celles et ceux qui sont sur le front de l’action. C’est le cas des personnels de santé ou de l’approvisionnement ; dans ces milieux, malgré le poids énorme du travail, les discussions vont bon train et infusent via les familles le reste de la société. Les réseaux sociaux avec leur lot de déformation grossissante demeurent aussi un lieu privilégié de maturation des consciences. Malgré le confinement et malgré la peur paralysante, une réflexion profonde imprègne et travaille le corps social. La caractéristique de cette crise, quasi instantanément mondiale, porte nos questionnements au niveau même de l’universalité et de la fragilité de la condition humaine.

Fatalité du destin ou lumière de la raison.

Quand la mort rôde et risque de frapper à la porte, quand l’inquiétude, voire l’angoisse, se répand, les hommes peuvent être tentés par l’abandon et le renoncement, osciller entre panique et abattement profond. Dans l’histoire de l’humanité il est fréquent de voir lors des grandes épidémies les individus s’abandonner à la fatalité du destin. Si on peut s’attendre aujourd’hui à trouver à nouveau des prophètes du renoncement devant « l’Apocalypse », ne doutons pas que la lumière de la raison continuera à frayer son chemin. Gardons-nous déjà pour cela du temps, au lieu d’écouter en continu des chaines d’information ; du temps pour relever la tête et échanger avec ses proches ou tout simplement pour voir le printemps pointer. Une réflexion profonde a lieu chez nos contemporains ; la réflexion collective publique se déploiera au grand jour quand le confinement sera terminé.

Un virus, l’homme, l’animal et la nature.

Les articles documentés ne manquent pas pour expliquer la recrudescence des épidémies virales depuis une quarantaine d’années. Depuis toujours, la faune sauvage est porteuse de nombreux virus qui, la plupart du temps, se régulent au sein de la population des animaux non domestiques. Avec le mitage des espaces et la déforestation les habitats de la faune sauvage et les écosystèmes sont détruits, les animaux amenés pour certains à construire leurs refuges au sein même des zones habitées par l’homme. La presse a bien indiqué comment les chauves-souris, régulateur indispensable de la biodiversité, ont été amenées à construire leurs habitats au sein même des habitations humaines. Pour ce qui concerne la Chine, le pangolin, dont les Chinois apprécient particulièrement la viande, gros fourmiliers amateurs de chauves-souris, semble être à l’origine de la transmission à l’homme du dernier Coronavirus. Il est ainsi avéré que le système moderne de production, d’habitation, de transport et de consommation est à l’origine de la destruction des écosystèmes et de la biodiversité. Le productivisme et son corollaire, le consumérisme du système capitaliste mondialisé, entraînent de nombreux déséquilibres dans nos modes d’existence comme on le voit avec le changement climatique.

Si cette épidémie a un effet de déflagration, cela tient au caractère universel et immédiat de sa diffusion à la différence du changement climatique, dont les effets catastrophiques ne concernent pas au même degré tous les territoires. Comme son nom l’indique la pandémie se manifeste d’emblée au niveau mondial et concerne toutes les populations.

La question est donc posée non pas d’avoir une réponse progressive dans la perspective de 2030 ou 2050, mais de savoir ici et maintenant comment agir. Brutalement, grâce au confinement, pour la moitié de l’humanité à l’heure où j’écris, il y a la redécouverte de biens élémentaires qui nous sont communs et qui sont indispensables à la vie : l’air à nouveau pur des villes, l’eau à nouveau pure et poissonneuse de nos rivières ou encore de la lagune de Venise, le bruit paisible de la nature… la préservation de ce bien qui fonde la vie doit être au cœur du nouveau modèle d’existence en commun que nous devons commencer à construire dès aujourd’hui.

La main invisible du Coronavirus.

Quand on observe les réactions des différents gouvernants dans la lutte contre cette épidémie, on est frappé par l’arrière-fond idéologique qui se niche parfois y compris dans les recommandations médicales. Par exemple, avec cette funeste théorie de l’immunité collective, qui fut défendue un temps par la Grande-Bretagne et qui est toujours soutenue dans l’Union européenne par un pays comme les Pays-Bas et qui fut défendue à mi-voix par une partie des gouvernants des pays occidentaux avant que l’avancée de la catastrophe ne les fasse changer d’avis ; repensons par exemple aux propos irresponsables et lénifiants en France de la ministre de la santé et de la porte-parole du gouvernement qui, au mois de février : ils défendaient l’idée que cette épidémie disparaîtrait comme une grosse grippe par la construction de nos anticorps. Les partisans de l’immunité collective considèrent qu’il faut laisser le virus se développer pour que la très grande majorité de la population en soit porteuse et puisse renforcer leur système immunitaire ; quant à la minorité qui tombera malade, il faudrait essayer de les soigner et la mortalité d’une partie d’entre-elle est inévitable.

Il est intéressant de constater que le même discours était dominant en 1918-1919, lors de l’épisode de la grippe espagnole et que cela s’est payé par des dizaines de millions de morts. Cette problématique du « laissez-faire, laissez-passer » du virus mélange une vision libérale de la société et darwiniste de son évolution : grosso modo, laissons faire la sélection naturelle et la régulation se fera d’elle-même. Le fond idéologique libéral est limpide. L’Union européenne étale à nouveau son impuissance en tolérant que certains de ses membres laissent le virus se propager librement. Déjà, concernant les Pays-Bas, dans les zones frontalières belges et allemandes, on assiste à une explosion des cas directement liés à l’absence de frontière. Les dirigeants de l’Union européenne assistent impuissants aux effets de la libre circulation entre des territoires aux stratégies sanitaires totalement différenciées. Cela tient bien sûr à l’absence de volonté politique car rien n’interdit aujourd’hui dans une situation d’état d’urgence aux pays limitrophes de fermer les frontières avec les Pays-Bas. Mais cela met en cause surtout l’architecture de l’Union européenne elle-même. En effet, les compétences des institutions européennes concernent essentiellement les questions commerciales, économiques, bancaires et financières dans lesquelles la réglementation est impérative et s’applique à tous. Quant aux compétences qui relèvent de la protection sociale et de la structure sanitaire, elles restent nationales. Tous les Français le savent depuis le référendum de 2005, puisqu’il est clairement établi que dans un espace commercialement ouvert et dominé par le dogme de la concurrence libre et non faussée, chaque pays est progressivement amené à rogner sa protection sociale et sanitaire pour participer du dumping social et fiscal qui lui permettrait de sauver les parts de marché de son économie. Depuis 30 ans, la libéralisation économique et financière à l’échelle de l’Europe comme à l’échelle du monde a provoqué son cortège de dégâts humains et sociaux contre lesquels les peuples se révoltent régulièrement. Le Coronavirus s’est inséré dans ce processus mondialisé mais il est aussi devenu un énorme révélateur de la faillite de ce système.

Le profit ou la vie ?

Dans son épure brutale et grossière, Donald Trump nous livre la vérité du système. Quand les autorités sanitaires tant mondiales qu’américaines lui préconisent le confinement et l’urgence sanitaire, il refuse nettement en criant « Il faut sauver l’économie ! Il faut sauver l’économie ! » Et vous pouvez traduire qu’au nom des milliardaires qu’il représente il déclare en fait : « le profit d’abord ! » Ce qui éclair pour des millions d’Américains d’un jour nouveau son fameux « America first ». Et cela va se traduire dans les semaines qui viennent par des dizaines de milliers de morts qui vont avoir sur la société américaine le même effet que les cercueils des boys revenant du Vietnam. De manière visible de tous, placer l’humain avant toute chose, donc la vie humaine, est au centre du nouveau système à construire dans les bouleversements qui s’annoncent. L’attitude de Donald Trump est une caricature de la barbarie libérale mais on peut voir que la même logique peut se manifester de manière camouflée et policée dans notre propre pays. Abandonner un système qui privilégie la recherche permanente du profit et de la rentabilité pour passer à un système qui privilégie le soin de la vie humaine et de tout ce qui fait son bonheur devient aujourd’hui une idée évidente pour la majorité de la population sans qu’elle sache comment elle va y aller. « Le bonheur est une idée neuve en Europe » disait déjà Saint-Just. Mais en tout cas elle voit bien que nos dirigeants actuels, dans notre pays, sont les responsables de ce système à bout de souffle.

Des masques, des tests, des respirateurs…

Cela est devenu une évidence pour l’immense majorité de la population : les autorités gouvernementales n’avaient rien fait pour nous préparer à un tel choc. Si vous avez dans vos relations des amis chinois, coréens, vietnamiens, taïwanais… ils vous diront tous la même chose ; ils sont consternés de voir que la sixième puissance économique mondiale est incapable de fournir les protections élémentaires à sa population à la différence de leur pays. Certains voudraient exonérer en partie le pouvoir de ses responsabilités en rejetant la faute sur les gouvernements précédents. Et la pénurie actuelle de matériel essentiel procède directement de leurs choix économiques et politiques. Comment a-t-on justifié par exemple la fermeture des usines textiles qui fabriquaient des masques ? En disant que le coût unitaire de chaque masque fabriqué en France était plus élevé que celui fabriqué en Chine et que cela s’expliquait par la différence du coût de la main-d’œuvre. Cet argument a tellement servi aux délocalisations et aux fermetures dans tous les domaines qu’aujourd’hui il est totalement indécent, mais c’est bien cependant cet argument qui a été tenu à l’époque. Nous touchons là au cœur de la logique de la mondialisation et du libre-échange à tout-va. Je m’aperçois ces jours-ci que le rejet de ce système touche désormais la grande majorité nos concitoyens qui en font l’expérience directe. De la même manière, pourquoi n’y avait-il en France que 4 à 5000 lits de réanimation ? Il ne s’agit pas d’un oubli. C’est le fruit direct de la gestion hospitalière fondée sur l’économie des moyens, qui était encore totalement justifiée par la ministre de la santé il y a quelques mois. L’actuel gouvernement est directement responsable depuis trois ans de la diminution (j’ai bien dit la diminution) des moyens alloués à l’hôpital, soumis à une gestion rigoureuse fondée sur le zéro stock et l’optimisation des lits existants. Aucun citoyen n’a oublié que depuis de longs mois urgentistes, aides-soignants, infirmiers, médecins et grands professeurs de médecine se sont mobilisés de manière spectaculaire contre cette politique d’austérité sanitaire. Aujourd’hui, nous la payons au prix fort et tous les acteurs de ce secteur qui se dépensent ces jours-ci sans compter l’ont bien compris. N’a-t-on pas entendu il y a quelques mois certains nous expliquer que les dépenses de santé en France ne devaient pas dépasser 11 % du PIB, un peu comme pour les 14 % du PIB pour les retraites ? Personne n’a la mémoire courte sur ce point et n’oubliera la responsabilité directe de ce gouvernement et de « l’élite » qui l’entoure.

Ce qui est le plus ravageur, c’est le mensonge. Le fait d’avoir justifié pendant des semaines que les masques étaient inutiles a fait apparaître au grand nombre que cela n’était affirmé que pour camoufler l’absence de masques et les choix qui avaient conduit à cette situation. L’aveu d’Agnès Buzyn disant avoir averti fin janvier le président de la République de la gravité de la situation et qu’elle ait pu ensuite sur les plateaux de télévision affirmer qu’il ne s’agissait que d’une simple grippe, a eu un effet ravageur dans l’opinion publique.

Le savant et le politique.

Pour essayer de se protéger, le pouvoir met en place des comités scientifiques chargés d’émettre des avis, ce qui permet au gouvernement de présenter ses décisions comme fondées sur la science. On connaît cette manœuvre qui jusque-là était le fait de régimes autoritaires et dictatoriaux qui camouflaient la concentration des pouvoirs derrière une soi-disant vérité scientifique. Cela est fait aujourd’hui avec plus de nuances mais la logique reste la même. On se doit de mettre les choses au clair. Les savants, les experts, les techniciens disposent d’un savoir et il est normal que le pouvoir politique consulte une expertise pour lui présenter une synthèse du savoir disponible et lui exposer les différentes solutions techniques existantes et leurs conséquences. La responsabilité des experts s’arrête là. La responsabilité des politiques est de choisir entre les différentes solutions qui lui sont proposées et de le faire en fonction de ce qui fonde le pouvoir politique ou devrait le fonder, l’intérêt général et la protection des populations. Le pouvoir politique porte donc la responsabilité des choix. Et non pas les scientifiques.

Cette distinction est fondamentale et avait été précisée depuis longtemps, notamment depuis Max Weber dans son maître ouvrage « Le savant et le politique ». Depuis Platon dans l’Antiquité grecque, il y a une vieille tradition antidémocratique qui voudrait qu’on confie le pouvoir aux sachants. Platon voulait le confier aux détenteurs de la sagesse universelle que seraient les philosophes. À une autre époque, les théocraties voulaient le confier aux spécialistes des Ecritures et au clergé. Au XIXe siècle, la tradition scientiste voulait que les savants prennent le pouvoir et nous dictent les règles qui découleraient d’une science totale. Aujourd’hui, on voit de plus en plus une sorte « d’épistocratie » où ceux qui sauraient seraient seuls à décider. Il y a de cela par exemple dans la mise en place d’agences indépendantes vis-à-vis des élus du peuple et qui décideraient de ce qui est bon ou pas pour le peuple.

Un autre argument pèse aussi contre le pouvoir de la science. Il n’y a pas de science arrêtée et définitive. Cela ne signifie pas que tout se vaut et qu’il n’y a pas de vérité scientifique. Cela signifie seulement que le savoir est une construction sociale des scientifiques appuyée sur leurs recherches, leurs expérimentations, leurs expériences personnelles dans le cadre d’une communauté scientifique qui fonctionne dans un contexte historique donné. Comme l’ont affirmé des auteurs aussi différents que Friedrich Engels, Albert Einstein, ou Thomas Kuhn… la science n’est pas une donnée définitive mais évolutive. Les contradictions et polémiques entre scientifiques participent de cette évolution. Les décideurs politiques doivent donc prendre en compte ce caractère dialectique de la construction scientifique. Cette chose précisée, il reste qu’aujourd’hui la science est utilisée par le pouvoir comme un paravent pour se protéger dans une crise de légitimité majeure.

« On n’existe qu’en actes » (Spinoza)

Au début de ce texte, j’écrivais que la réflexion ne pouvait s’approfondir qu’en relation avec l’action et que cela allait s’exprimer de manière très particulière dans le contexte d’une crise sanitaire où la majorité de la population est confinée. Il est acquis pour moi que pour la majorité de la population entrevoit plus ou moins clairement que cette crise exprime la faillite du système capitaliste mondialisé et libre-échangiste, ainsi que celle des politiques d’austérité des gouvernements successifs. Mais cette conscience ne peut se renforcer et grandir que si nous associons les citoyens à la mise en œuvre d’une alternative et cela dès maintenant, au cœur même de la crise sanitaire.

Dans ce contexte, certains nous disent que le moment doit être exclusivement consacré à l’action contre l’épidémie, qu’on pourra débattre du monde d’après qu’une fois cette épidémie vaincue. Outre le fait que cette remarque justifie à sa manière l’idée selon laquelle le monde ne pourra plus fonctionner après comme avant, il n’en demeure pas moins qu’il y a un piège dans cette attitude. Personne ne nie la nécessité aujourd’hui de l’unité d’action de toutes les forces constituées de la société contre l’épidémie (et j’y occupe ma part à la tête de ma municipalité) ; mais justement, il faut que cette action, pour être efficace, soit inspirée par de nouveaux principes du monde d’après et non pas par ceux du monde d’hier. Par exemple, pour pallier le manque de masques et de tests qui vont devenir de plus en plus indispensables, y compris à la sortie du confinement, il ne faut pas compter sur le libre-échange pour acheter les moins chers je ne sais où dans le monde, mais au contraire organiser en France les centaines d’entreprises qui fabriquent du textile pour qu’elles se concentrent sur la fabrication de masques ; idem pour les tests, idem pour le gel hydroalcoolique, idem pour les respirateurs… Le monde d’après nécessite aujourd’hui la réquisition de ces entreprises et dans certains cas leur nationalisation. C’est aujourd’hui et maintenant dans la lutte contre la crise sanitaire que nous construisons le monde de demain. Je tiens ici à saluer le travail du groupe parlementaire de la France insoumise et de ses 17 députés qui ont utilisé la tribune de l’Assemblée (tant qu’elle leur était ouverte car le régime d’exception risque de la réduire) pour proposer 11 mesures d’urgence qui permettraient de venir à bout rapidement de cette épidémie et qui nous ferait l’économie de nombreuses vies.

Je les rappelle ici rapidement :

1. Une urgence « santé » avec le déblocage immédiat des crédits réclamés depuis plusieurs années par les soignants.

2. Une urgence « protection » qui équipe tous les professionnels de matériel de protection contre le Covid-19.

3. Une urgence « précarité » pour assurer le nécessaire (eau, énergie, téléphone, loyers).

4. Une urgence « salaires » avec le maintien des revenus.

5. Une urgence « chômage » avec la continuité des allocations.

6. Une urgence « maintien des droits menacés » particulièrement ceux des femmes.

7. Une urgence « réquisition » afin d’utiliser les ressources disponibles pour l’effort collectif.

8. Une urgence « culture » pour s’informer et se cultiver depuis sa zone de confinement et garantir aux professionnels de la culture et des métiers d’art leur survie.

9. Une urgence « scolarité » pour éviter de bricoler

10. Une urgence « justice et prisons » pour protéger les personnes.

11. Une urgence « spéculation » pour lutter contre les profiteurs de « guerre ».

Je vous invite à les diffuser et à les mettre en débat dans tous les milieux possibles.

Quant à moi, à mon petit poste de combat, celui de maire d’une commune de 8500 habitants dans la banlieue de Montpellier, nous essayons par tous les moyens de mobiliser le service public municipal, allié à une implication citoyenne pour faire face à cette situation. J’aurai l’occasion dans une prochaine publication de détailler avec d’autres élus les différentes mesures locales que nous pouvons mettre en œuvre à notre échelle. Et comprenons bien : chacun, là où il est, avec le faible espace de combat dont il dispose, doit s’impliquer et s’engager. Les consciences s’éveillent, la détermination collective se forme lentement malgré le confinement et ne manquera pas de s’exprimer. Par notre action commune, préparons ce moment. Car bientôt viendra le temps des cerises.

René Revol

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