Tout d’abord, je souhaiterai à tous les lecteurs de mon blog une belle et heureuse année pour l’année qui vient.
2017 marque un tournant politique : effondrement des deux grands partis qui se partageaient alternativement le pouvoir depuis des décennies, dont la quasi-disparition du Parti Socialiste et de ses alliés qui écrasaient autrefois la gauche, magnifique campagne de la France Insoumise avec son candidat, Jean-Luc Mélenchon, et un véritable programme alternatif, l’Avenir en Commun ; campagne législative remarquable permettant l’élection de 17 députés et d’un groupe France Insoumise, très belle victoire à Montpellier dans la seule circonscription exclusivement urbaine avec l’élection de Muriel Ressiguier pour laquelle j’ai combattu avec beaucoup d’enthousiasme en tant que suppléant ; et face à nous Macron met en œuvre sans complexes un programme libéral exclusivement favorable aux riches et dur avec le peuple… ajoutons à ce tableau, sur un plan local moins important mais significatif, le tournant brutal du maire de Montpellier rompant avec ses discours « citoyens » des trois années précédentes pour aujourd’hui développer une politique de droite avec autoritarisme.
Depuis juin 2017, mon action politique se déploie en toute clarté autour de deux pôles :
D’une part, en tant que député suppléant France Insoumise de la deuxième circonscription de Montpellier je relaye sur le terrain toutes les initiatives et interventions de nos députés à l’Assemblée nationale, je participe à toutes les rencontres ou initiatives auxquelles je suis invité, je m’implique dans les mobilisations sociales… je vous invite à ce sujet à participer au compte-rendu de mandat que fera le 15 janvier notre députée (lien). J’aurai l’occasion également de sortir une publication détaillant toutes mes actions de cette demi-année de mandature bénévole.
D’autre part, en tant que maire de Grabels, j’ai poursuivi avec détermination la mise en œuvre du programme sur lequel nous avions été élus en 2014 et qui est largement réalisé, avec actuellement la construction d’une nouvelle école qui est pour nous tous un chantier enthousiasmant ; par ailleurs en tant que conseiller métropolitain représentants la commune de Grabels, je me suis opposé avec 16 des 31 maires de la métropole à la caporalisation forcée mise en œuvre par le président de la métropole voulant rallier tous les élus à un groupe La République En Marche, pourtant désavoué par le Président de la République lui-même, et surtout au mépris du mandat donné dans chaque commune aux maires par leurs électeurs. J’aurai là aussi l’occasion de revenir sur les initiatives que nous comptons prendre en 2018 pour la défense de l’intérêt général sur le territoire de Montpellier et de sa région.
Guerre à la pauvreté !
A la suite d’un vote électronique les Insoumis de tout le pays ont choisi comme thème principal de leur action pour l’année 2018 la lutte contre la pauvreté. Je me réjouis de cette décision ! Il ne s’agit pas seulement de dénoncer la situation de pauvreté qui est celle d’un très grand nombre de nos concitoyens. Nous devons collectivement prendre la mesure de la pauvreté dans notre pays, en comprendre les mécanismes reproducteurs, populariser les mesures nationales qu’il faudrait prendre sans tarder mais aussi ne pas hésiter à mener des actions concrètes sur le terrain pour faire reculer la pauvreté. Dans les lignes qui vont suivre je me contente de tracer quelques pistes de réflexion et suggestions.
Prendre la mesure de la pauvreté.
Il y a d’abord une mesure statistique qui permet de donner des chiffres comparables. On a coutume dans les instituts de statistiques de considérer comme « pauvres » les individus qui ont un revenu inférieur à 60 % du revenu médian. Le revenu médian partage la population en deux parts égales : 50 % ont un revenu supérieur à ce seuil et 50 % ont un revenu inférieur. Aujourd’hui en France le revenu médian est de 1650 € par mois, donc 50 % des individus adultes ont un revenu inférieur à ce niveau. 60 % de 1650 € nous amène à 1015 € environ et donc les instituts de statistiques considèrent comme pauvres tout ceux qui ont un revenu mensuel inférieur à 1015 €. Les dernières données disponibles nous indiquent qu’en France 14,2 % de la population se situe en dessous de ce seuil monétaire, ce qui représente 8,9 millions de personnes. La crise économique ouverte en 2008 et les politiques d’austérité conduites depuis par Sarkozy, Hollande et Macron ont contribué à faire augmenter ce nombre d’un million de personnes suplémentaires en dix ans.
La situation à Montpellier est catastrophique. Pour l’ensemble des 31 communes de la métropole le revenu médian est de 1595€ et on compte 19 % de la population en dessous du seuil de pauvreté. Dans la ville de Montpellier proprement dite, qui concentre les deux tiers de la population de la métropole, le revenu médian est de 1413 € et ce sont 27 % qui sont en dessous du seuil de pauvreté. Si on détaille la situation dans les quartiers populaires, on atteint des niveaux catastrophiques avec plus de la moitié de la population en dessous du seuil de pauvreté. Vous trouverez ci-dessous un tableau précisant la situation des différents quartiers de Montpellier.
Si la mesure monétaire de la pauvreté présente l’avantage de donner un chiffre net et précis, elle ne permet pas de saisir toute la dureté de l’expérience de pauvreté. De nombreuses études de sociologues et d’associations d’aide aux plus démunis soulignent l’importance de la pauvreté d’existence. Si le revenu des pauvres est si faible, cela est dû au chômage et à la précarité de l’emploi. Voilà des années que nous avons plus de 3 millions de chômeurs de catégorie A (n’ayant aucune activité) et la majorité d’entre eux n’ont aucune indemnisation ; quant à ceux qui sont indemnisés, plus de la moitié ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Mais il y a aussi la marée montante du temps partiel et des contrats précaires, et ces travailleurs pauvres ont généralement une activité rémunérée mais sur une vingtaine d’heures ce qui leur fournir un revenu souvent inférieur à 1000 €. Quant aux minima sociaux de substitution (RSA, AH, minimum vieillesse…) ils sont largement inférieurs au seuil de pauvreté. Cette non-intégration au monde du travail n’a pas que pour conséquence la faiblesse du revenu ; elle contribue aussi à la dévalorisation sociale, à l’affaiblissement des liens sociaux et à des processus de perte des qualifications acquises faute de pouvoir les exercer. La réintégration dans une vie professionnelle en devient plus difficile. Chômage et précarité au travail vont vite se conjuguer avec des difficultés majeures pour se loger et fournir un toit à sa famille. Montpellier et sa région voient le prix de l’immobilier augmenter régulièrement depuis 30 ans et beaucoup plus vite que les revenus, y compris pour les revenus de ceux qui ont un emploi stable. Le parc locatif privé devient de plus en plus inaccessible non seulement pour les ménages pauvres en dessous du seuil de pauvreté mais aussi pour ceux qui touchent un revenu autour du revenu médian. La pauvreté dans l’habitat concerne la majorité de la population. Par ailleurs le nombre de logements sociaux est nettement insuffisant par rapport à la demande et ce ne sont pas les dernières décisions de Macron et de sa majorité parlementaire qui vont arranger les choses puisqu’ils viennent de décider dans le budget voté pour 2018 de ponctionner un milliard et demi d’euros sur les organismes qui construisent de logements sociaux. Les voeux du Président de la République pour les mal-logés étaient d’une hypocrisie assez dégoûtante. Ce mal logement prend aussi la forme de la précarité énergétique. Dans les services sociaux de ma commune comme de Montpellier, je connais bien le nombre de personnes qui viennent avec des factures d’électricité astronomiques qu’ils n’arrivent plus à payer ne cesse d’augmenter, comme les témoignages de gens qui vivent dans de véritables passoires énergétiques. Il y aurait là un chantier d’avenir pour l’emploi si les pouvoirs publics se décidaient enfin à mettre en oeuvre un plan d’investissement massif, que nous recommandons dans notre programme l’Avenir en Commun. Revenus très faibles, chômage chronique, petits boulots mal payés, logements insalubres… ce sont des caractéristiques des modes d’existence de la pauvreté que nous rencontrons tous les jours. Devant ces contraintes, les ménages sont en permanence confrontés à des arbitrages : quand il faut équiper et habiller correctement un enfant avant la rentrée scolaire, ce sont nécessairement les autres dépenses d’alimentation, de loyer, l’électricité qui doivent être rognées au risque de rentrer dans le cycle infernal des impayés qui débouchent sur des procédures d’expulsion. N’oublions pas non plus un autre arbitrage : le renoncement aux soins de plus en plus fréquent dans les familles que je fréquente au centre social de ma commune. Notamment pour celles qui sont juste au-dessus de la CMU et qui n’ont aucune mutuelle ; j’ai trouvé là des situations dramatiques.
Les conditions d’existence qui caractérisent la pauvreté dans notre pays touchent tous les aspects de la vie. Et cela a des conséquences jusque dans les représentations que les gens se font d’eux-mêmes. Dans l’épicerie solidaire que nous avons mise en place dans ma commune, il y a un coin café où les personnes qui viennent se fournir peuvent se poser et discuter tranquillement sans le caractère officiel d’une rencontre avec un travailleur social. J’y participe quelquefois et ce qui me frappe dans les confidences que font ces gens c’est ce sentiment de dévalorisation de soi qui les minent. Dernièrement une jeune femme d’une trentaine d’années confiait : « je fais des efforts pour cacher au mieux la situation car j’ai honte d’être devenu une pauvre ». Cette dimension subjective de la pauvreté intériorisée est paralysante et ne doit pas être sous-estimée, et notre travail social de permettre la reconstruction progressive d’une estime de soi est aussi un élément fondamental de notre action.
La production de la pauvreté
Montpellier est donc aujourd’hui devenue la septième ville de France et son maire ne cesse, de manière quelque peu infantile, de sauter de joie en disant : « on a doublé Strasbourg et on est la métropole la plus attractive de France. » Montpellier ne cesse depuis 30 ans de s’afficher comme la « surdouée », comme un territoire à la pointe de l’économie de la santé, du numérique et du tourisme. Et alors ? Comment expliquer cette explosion de la pauvreté dans la capitale languedocienne ? Certes le dynamisme économique est plus un slogan de communication qu’une réalité bien établie. Mais la croissance économique de la région de Montpellier est indéniable et elle se conjugue donc avec plus d’un quart de sa population en situation de pauvreté. Comment expliquer cet apparent paradoxe ?
Il y a d’abord des explications nationales auxquelles notre territoire n’échappe pas. Sur les 10 dernières années, l’activité économique a cru en moyenne annuelle de 1% or il fallait qu’elle soit supérieure à un 1,5% pour ne pas être destructrice d’emplois. On a eu donc une situation chronique de sous-emploi générateur de chômage vu l’augmentation démographique liée à une forte natalité et à des migrations territoriales. Montpellier n’échappe pas à cette logique et a vu ses demandeurs d’emploi augmenter plus vite que les créations d’emplois. Par ailleurs, avant 2008, dans les périodes de crise économique comme en 1973 ou 1981 ou 1993, le secteur public et parapublic servait en partie d’amortisseur contrebalançant la restriction du secteur privé. Or depuis 2008 les politiques économiques françaises, obéissant aux consignes européennes strictes, ont pratiqué des politiques de restrictions budgétaires drastiques dans le secteur public d’État, dans celui des collectivités territoriales comme dans le secteur de la santé. Dès lors le secteur public ne pouvait plus jouer son rôle d’amortisseur et devenait par la même un amplificateur de la crise. Or à Montpellier avec plus de 8000 salariés dans le secteur hospitalier et presque autant dans les secteurs dérivés de la santé, avec plus de 7000 agents des collectivités territoriales diverses et 10 000 fonctionnaires d’État ou assimilés, le secteur public occupe une place plus centrale que dans des villes plus industrielles comme Toulouse. Les politiques d’austérité dans le secteur public ont donc accru les effets du chômage liés à la crise.
Ajoutons à cela le développement des formes précaires de l’emploi qui constituent en France comme dans notre territoire la très grande majorité des nouvelles embauches. À chaque début de reprise économique, comme cela semble être le cas en ce début d’année 2018, les entreprises privées ne proposent que très peu de CDI et beaucoup de CDD, temps partiel et intérim. Et ainsi se crée un va-et-vient permanent entre emploi et chômage pour une population précaire qui ne peut pas prévoir l’avenir. Ajoutons à cela que le public n’est pas en reste dans la création des emplois précaires ; par exemple à la ville de Montpellier et à la métropole les CDD de trois mois renouvelables à l’infini (ce qui est totalement illégal) sont légions.
Il n’y a donc aucune dynamique économique créatrice d’emplois spécifique au territoire de Montpellier et de sa région. Ajoutons à cela que les territoires limitrophes de la région de Montpellier, comme le Biterrois par exemple et aussi d’autres secteurs, sont beaucoup plus frappés par la crise économique que Montpellier. Il en résulte une migration économique interne à la région vers Montpellier. Comme de surcroît ce territoire est démographiquement dynamique, le caractère réduit des emplois proposés ne peut que provoquer une augmentation plus que proportionnelle du chômage et de la précarité.
Ce sont là des causes macro-économiques aux effets bien réels. Mais on doit ajouter la faiblesse des politiques sociales et le faible montant des minima sociaux, tous sous le seuil de pauvreté : RSA pour une personne seule sans enfant 545€, avec un enfant 818€, avec deux enfants 981€ ; RSA pour un couple sans enfant 818€, avec un enfant 981€ ; Allocation aux Adultes Handicapés 860€ ; Minimum Vieillesse dit « ASPA » Allocation de Solidarité aux Personnes Agées 803€. On doit également prendre la mesure des effets de l’ignorance des droits pour les populations concernées. J’ai pu le vérifier lors de deux expériences. D’une part dans ma commune, quand nous avons agrandi le centre communal d’action sociale (CCAS) et ouvert cette possibilité d’accès avec une épicerie solidaire à ses côté, nous avons vu arriver de nouvelles populations parfaitement éligibles à différents droits sociaux mais qui l’ignoraient totalement ou qui estimaient à tort ne pas être assez pauvres pour cela, ce qui nous a permis d’initier une campagne de sensibilisation auprès de cette population. D’autre part, avec la caravane des insoumis de l’été dernier, nous avons initié de nombreuses populations dans les quartiers populaires à leurs droits, ce qui ne mobilisent généralement pas.
Ces quelques remarques ne veulent en aucun cas constituer une analyse exhaustive de la pauvreté et de ses mécanismes reproducteurs. Ce ne sont que les pistes mais qui peuvent déjà nous faire réfléchir aux actions à engager.
Comment lutter contre la pauvreté ?
Il faut tout de suite ouvrir le débat le plus large possible pour déterminer les modalités de notre lutte collective contre la pauvreté. Il ne s’agit donc pas ici de donner les conclusions d’un débat à venir. Nous laisserons de côté la nécessité d’une autre politique nationale telle qu’elle est développée dans l’Avenir en Commun. Il va de soi qu’une politique de relance de la demande et de l’activité, de planification écologique, le tout financé par une réforme fiscale qui taxe les plus riches et soutient la majorité populaire ferait grandement reculer la pauvreté. Cela a été bien montré lors de la présentation du contre-budget par le groupe des députés de la France Insoumise autour d’Eric Coquerel en fin d’année dernière.
Mais sans attendre un changement politique national, nous pouvons parfaitement montrer l’urgence de ce changement en initiant immédiatement des mesures qui pourraient être prises sans délai. Par exemple, la loi française actuelle autorise le préfet à réquisitionner des bâtiments et locaux inoccupés pour y installer des logements d’urgence et des logements sociaux. Or, à Montpellier, plus de 10% des logements sont inoccupés depuis des années, qu’il s’agisse de logements privés spéculatifs, ou qu’il s’agisse de bâtiments et friches urbaines. Le préfet pourrait les réquisitionner du jour au lendemain, les faire aménager en logements salubres. Avec ce parc nouveau, on ferait tout simplement disparaître la liste d’attente des logements sociaux tout en créant les logements d’urgence qu’il manque aujourd’hui aux centaines de sans-abris qui survivent dans les rues de Montpellier. Nous n’attendrons pas que le maire de Montpellier et le préfet se décident, nous pouvons par nous-mêmes commencer ce recensement et mener les actions publiques nécessaires. Quant à moi, dans ma commune, j’ai fait ce recensement et dès 2011, nous avions officiellement demandé à la préfecture de mettre en œuvre cette mesure… sans avoir reçu à ce jour aucune réponse.
Au cours de notre discussion collective, d’autres initiatives similaires tout à fait légales pourront être mises en débat. Par exemple, nous pouvons parfaitement rendre publique la proportion astronomique de temps partiels et d’emplois précaires utilisés par certaines institutions et les interpeller pour qu’elles se mettent en conformité avec la loi, en usant de la mobilisation citoyenne et de démarches judiciaires.
Par ailleurs, les différentes collectivités locales, dans les trois mois qui viennent, vont adopter leurs budgets. Ce sera l’occasion pour les citoyens de les interpeller pour qu’ils concentrent leurs moyens dans l’emploi et l’aide sociale. Cela signifie des choses très précises et très concrètes sur lesquelles nous auront l’occasion de revenir au moment opportun. A quand un vaste plan d’investissement financé par les grandes collectivités locales pour la rénovation des bâtiments afin d’éliminer les passoires énergétiques ? Cela aurait un triple effet : réduire la facture d’électricité des plus pauvres, créer des emplois non-délocalisable et favoriser la transition écologique.
Par ailleurs, rien n’interdit de venir en aide de manière immédiate aux plus précaires de nos concitoyens. A ce sujet, certaines « belles consciences » de la gauche traditionnelle me disent d’un air condescendant que c’est de la charité… Je conteste totalement cet argument fallacieux qui permet de justifier de ne rien faire au nom du fait que la politique nationale n’est pas changée. Nous pouvons très bien allier mobilisation pour un changement de politique nationale, mise en oeuvre de mesure locales et assistance concrète de la solidarité humaine. Ainsi dans ma commune, comme je l’ai déjà dit plus haut, nous avons mis en place depuis plus d’un an une épicerie solidaire qui ne coûte que 20 000 euros sur un budget communal de 7 millions d’euros, alors ne me dites pas qu’on ne peut pas faire ça partout ! De plus, en ce début d’année, nous allons installer dans un local communal adapté une association qui mettra en place un vesti solidaire. Un jour, un de mes interlocuteurs visitant ce dispositif s’exclama : « mais c’est une mairie du cœur ! ». J’ai été touché par cette remarque et je me suis dit : « il doit être possible de faire partout des mairies du cœur, dans tous les quartiers, dans tous les villages, dans toute les Métropoles ! ».
L’année 2018 doit donc être pour nous tous une année d’action collective et de mobilisation pour mener cette guerre contre la pauvreté. De nombreuses initiatives sont en train d’être mise en place à l’échelle de notre territoire et je les soutiens totalement.
Bonne année 2018, et à très bientôt sur d’autre support !
Merci René pour cet éclairage et à bientôt pour continuer le combat de « coeur » mais aussi d’idées . meilleurs voeux